C’est fou ce que le temps passe vite !
En 1995, déjà 11 ans, une nouvelle majorité prenait en charge les affaires de la ville de Noisy… Le temps du bilan approche. Il sera important, nuancé et témoignera aussi, sans aucun doute, des débats entre les partis qui composent la majorité, depuis plusieurs mois, et bien sûr, avec l’opposition municipale de droite comme de gauche.
Une chose est certaine : le débat, fût-il vif, est une nécessité démocratique qu’il faut soutenir, élargir autant que possible et plus encore.
Soutenir et élargir, c’est s’efforcer de développer les espaces démocratiques indispensables, y compris de nouveaux, ceux qui permettent la rencontre permanente avec le plus grand nombre des acteurs de la vie municipale. Rencontre qui permet de construire « du vivre ensemble », les relations sociales qui font la qualité de ce dernier et qui autorise, chacun, chacune, à se sentir légitimement propriétaire d’un avenir commun.
La dynamique des projets municipaux est à ce prix, sous risque de n’être que des constructions plaquées sur le quotidien de la population, constructions périlleuses parce qu’elles éloignent le citoyen de ceux qui le représentent. Pire, car pouvant accentuer abstentionnisme et désintérêt pour les affaires publiques.
Le débat sur l’aménagement urbain en est une preuve évidente. Sur la sécurité, la vidéosurveillance et la police municipale, pas moins. Sur la santé, une autre avec le devenir du centre municipal et de la clinique privée.
Idem, pour le logement social, dont la réalité nationale nous rattrapera, sans que la bonne foi des uns et des autres ne soit en cause mais simplement parce que Noisy fait partie de cette réalité.
Elus et citoyens, prenez connaissance du rapport 2006 de la Fondation Abbé Pierre sur le logement ! Les termes de cette dramatique question sont posés crûment et montrent que les effets d’annonce ne règlent rien. Au contraire !
Octobre 2006
Pour les Élus Communistes
Étienne DOUSSAIN